• Journée internationale de mobilisation contre les Grands Projets Inutiles

    Un rassemblement est prévu à Limoges, samedi 10 décembre 2011,

    à 14h, devant la mairie


     

    Ligne Grande Vitesse Limoges-Poitiers,

    Nouvelles zones industrielles et commerciales (zone d’activités commerciales Nord, Family Village …)

    Grand stade (61 millions d'euros pour 20000 places),

    Centre aquarécréatif (55 millions d'euros et une emprise de 22 ha de terres agricoles et forestières bétonnées),

    Voies de liaison Nord et contournement Sud…

    Nos collectivités territoriales vont consacrer beaucoup d’argent à de grandes infrastructures qui ne serviront qu’à un petit nombre de personnes.

     

    Ces «Grands Projets Inutiles», créateurs de besoins artificiels à grands coups de marketing, ne sont pas ressentis comme indispensables par les citoyens. Ils sont soi-disant nécessaires pour  «l’image» de la région…mais surtoutpour les bénéficesdes grosses entreprises etgrands groupes privés du bâtiment et des travaux publics !

    Pensons aux réalisations déjà existantes : l’autoroute A89… quasi déserte ; les gares bois de Bugeat-Viam, Meymac, Bourganeuf et Felletin à l'abandon ; Family Village … qui consacre la consommation comme concept de loisir familial, vide la ville de ses commerces et incite à prendre sa voiture ; le 3ème four de l’incinérateur … «rentable» si l’on fait venir des déchets (non triés) d’ailleurs, car nous trions et recyclons de mieux en mieux ; l’aéroport de Brive-Vallée de la Dordogne qui «canibalise» celui de Limoges ; etc…

     

    Et si nous commencions enfin à réfléchir autrement ? Et si nous commencions à nous opposer aux projets démentiels, si nous combattions la domination d'une poignée sur la majorité des citoyen-ne-s, et de tous contre la nature ? Et si nous entretenions les équipements existants, si nous réutilisions toutes les friches industrielles ? Et si nous réhabilitions les logements vétustes et donnions plus de moyens à l'éducation et aux écoles, aux hôpitaux, aux transports publics,aux associations… ? 

    Mobilisons-nous !

     

    Premiers signataires : Amis de la Terre Limousin, Attac87, GAEL, SdN87, Vélorution Limoges, Union pacifiste du Limousin, …

    Avec le soutien : Alternatifs Limousins, PPLD, …


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  • Le 1er septembre en Hongrie, la durée maximum du versement des allocations chômage est passée de 270 à 90 jours et leur montant qui était de 120 % du salaire minimum est passé à 100 % de ce salaire minimum, dont le montant est d'environ 300 euros.


    Seule la moitié des salariés hongrois a un contrat à durée indéterminée. L'autre moitié, soit plus de 3,5 millions de personnes, n'a pas accès à un emploi stable. Plus d'un tiers de la population vit en dessous du seuil de pauvreté et la majorité des Hongrois ne survit qu'en cumulant plusieurs emplois.

    Les chômeurs en fin de droits basculent dans une extrême pauvreté, bénéficiant seulement d'une maigre aide sociale.

    Ils représentent un tiers de la population, dont la moitié vit avec moins de 170 euros par mois.

    Le nouveau dispositif permet désormais de lier le versement des aides à une obligation de travailler gratuitement, dans des services publics, dans l'agriculture, mais aussi pour les associations religieuses et dans certains cas pour des entreprises privées ! La MAV, société de chemin de fer, fait désormais nettoyer gratuitement ses gares dans la région touristique du lac Balaton. À terme, ce dispositif est censé toucher 300 000 personnes.

    Ce travail obligatoire, qui figurait dans le programme du parti d'extrême droite Jobbik, a été repris par la droite nationaliste. Dans certains cas, les chômeurs doivent accepter de se déplacer à plusieurs heures de chez eux. Hébergements de fortune et activités se font sous la garde de policiers à la retraite. En réalité, ce sont les Roms qui sont majoritairement visés par ces mesures insupportables. Pour l'instant, un millier de bénéficiaires d'allocations chômage travaillent sur ces chantiers.

    Après s'être rendu sur le site de Gyönggyöspata, village où récemment encore l'extrême droite paradait contre les Roms, un responsable du « Mouvement des droits civiques hongrois » a décrit les conditions de travail indignes et l'absurdité de ces chantiers : « Avant d'arriver sur le lieu de travail, les personnes doivent parcourir environ 7,5 km.

     

    Elles enchaînent dix heures de travail sur la journée. Elles nettoient un terrain boisé en vue de la construction de résidences pour la classe aisée. Les outils semblent tout droit sortis du XIXe siècle.On travaille à la faucille !

    Il n'y a rien à disposition : pas d'eau, pas de toilettes, pas d'abri contre le soleil, pas de protection contre les guêpes... C'est humiliant.

     

    Le dirigeant du chantier, du parti d'extrême droite Jobbik, n'a pas hésité à brusquer une dame de 58 ans à demi paralysée pour qu'elle aille plus vite. La paye est de 180 euros bruts mensuels, pour un travail qui aurait pu être fini en une après-midi par des tracteurs. »

    L'ouverture à l'Occident et l'entrée dans l'Union européenne ont été présentées aux Hongrois comme le début d'une ère nouvelle. Mais le capitalisme réhabilité en Hongrie verse dans la barbarie.

    E.T.

    Source: Lutte Ouvrière Hebdo - Hongrie : chasse aux chômeurs et camps de travail anti-roms



    Il est fait mention de ces mesures "hongroises" en tant qu'elles résonnent avec le fantasme de bien des ordonateurs du social en France dans une
     "Lettre ouverte du MCPL à Madame Cormier, responsable d’équipe à l’agence Pôle emploi de Rennes Poterie"

    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5922



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